01
Socialisation.
Développer la communication et la verbalisation.
02
Acquérir de l'autonomie et favoriser l'affirmation de soi.
03
Prendre conscience de son corps et de l'image qu'on a de soi.
Développer la confiance en soi et l'estime de soi.
04
Développer la motricité et les repères spacio-temporels.
En manège ou en extérieur, chaque séance se déroule avec le patient, l'équidé et le thérapeute dans un cadre définit, structuré et sécurisant.
Les séances commencent toujours par un moment de pansage afin de faire le calme en soi et de prendre contact avec le cheval.
Puis, la séance se construit autour de différents exercices s'inscrivant dans un schéma thérapeutique précis et personnalisé, défini avec les familles ou l'éducateur.
Cet accompagnement fait l'objet de bilans réguliers.
Les moyens utilisés pendant les séances sont de deux ordres:
►psychiques : discours, paroles, sens, partage émotionnel, transfert, etc.
►physiques : sensation, expression gestuelle, mouvement, etc.
Et s'articulent autour de différents exercices :
un travail à pieds :
► Un travail sur la prise de soin de l'équidé
► Du travail en liberté
un travail monté :
► Maniabilité
► Des jeux thérapeutiques
► De la monte sensorielle
► De la relaxation
► Un travail sur la motricité
La socialisation :
Le cheval permet l'échange, l'ouverture à autrui et donc un début de socialisation pour remédier au repli sur soi.
Le cheval permet aussi de faire comprendre au sujet qu'il existe des règles, des lois, des codes à respecter pour une bonne entente et un résultat bénéfique.
Développer la communication et la verbalisation :
Un travail sur le langage, la verbalisation, sur le rythme, la numération, la séquentialité.
Apporter aux patients de nouveaux moyens de communication, verbaux, non-verbaux, et les aider à améliorer leur expression orale par des exercices articulatoires, de vocabulaire et de mémorisation.
Acquérir de l'autonomie :
Le but est de positionner l'usager dans l'action, dans l'agir avec un être vivant, ici le cheval.
Fournir des soins à un cheval, savoir s'en occuper, le nourrir tous les jours, le soigner, développe l'autonomie.
Tout comme savoir diriger un cheval ou prendre des décisions sur un parcours composé de différents obstacles favorise l'autonomie ainsi que l'affirmation de soi.
Développer la confiance en soi et l'estime de soi :
L'estime de soi est renforcée par la dimension narcissique du cheval.
Être au contact avec un cheval implique dans un premier temps de prendre certaines décisions, savoir ce que l'on veut faire avec lui, réussir les exercices demandés.
Aussi, le travail en liberté avec le cheval demande une écoute active de celui-ci. Il ne faut pas s'énerver, il faut rester calme apprendre à gérer ses émotions.
Ainsi, l'usager dans le travail en liberté, apprend à adapter sa voix, ses gestes ainsi que sa position afin de faire évoluer son cheval.
Prendre conscience de son corps dans sa globalité :
Il s'agit d'un travail autour de l'image du corps et du schéma corporel que le patient a de lui même.
Les diverses expressions du corps sont des signaux, des messages envoyés par l'inconscient pour se faire entendre.
Le but est d'aider le corps à se délier et prendre conscience des facteurs déclencheurs de ces malaises corporels.
Par des méthodes de relaxation et de la monte sensorielle, le patient est amené à écouter son corps, prendre conscience de ses besoins et l'aider à le définir par rapport à l'espace extérieur.
Développer la motricité globale et fine :
Effectuer un pansage, savoir harnacher un cheval (sangles, nœuds), la tenue des rênes, des jeux de ballon sont excellents pour développer la motricité fine.
Pour la motricité globale, le travail aux longues rênes ainsi que la voltige, sont très bénéfiques.
Pour les repères spatio-temporels:
Un travail dans l'espace: réalisation de parcours, mémorisation de parcours d'une séance sur l'autre, repères visuels du manège, figure de dressage...